Le monde connaît depuis quelques semaines une crise sanitaire hors du commun. Nous ne sommes pas de ceux qui pensent que cette pandémie est une pseudo vengeance de la nature. Car la nature est totalement bienveillante à notre égard. Alors que nous le sommes beaucoup moins à son endroit. De l'Italie à l'Inde en passant par la Russie et la France, de nombreux pays à travers le monde ont instauré un confinement de leur population. Près de la moitié de la population mondiale s’est trouvé confiné. Une des conséquences est que nous avons pu observer des impacts très positifs sur la nature. Les animaux sont revenus. Les oiseaux repeuplent nos jardins, les abeilles butinent tranquillement les fleurs, des dauphins se sont aventurés dans le port de Cagliari, un requin a été aperçu dans les eaux de Menton, de nombreux animaux en ont profité pour explorer de nouveaux territoires… La pollution sonore a considérablement diminué. Et en réduisant la pollution de l’air, le confinement aurait évité 11 000 décès en Europe. Les niveaux de dioxyde d'azote et de particules fines ont baissé respectivement de 40 % et 10 % en avril. On peut considérer que le confinement est le plus beau cadeau que l’Homme ait fait à la nature depuis longtemps… Dans le même temps, le confinement a des impacts néfastes sur la santé de chacun d’entre nous. Il nous a enfermé et éloigné de notre environnement et de nos proches, de nos amis. Il nous a enfermé dans nos corps et nos esprits. Il a généré la peur, l’angoisse, la douleur physique, l’isolement… Pour beaucoup, le seul horizon était le béton et le bitume. Et le déconfinement n’arrange rien à l’affaire. Les mesures sanitaires nécessaires post-confinement nous éloignent encore plus des autres et de notre environnement. Les écoles, les entreprises, les
Le monde connaît depuis quelques semaines une crise sanitaire hors du commun. Nous ne sommes pas de ceux qui pensent que cette pandémie est une pseudo vengeance de la nature. Car la nature est totalement bienveillante à notre égard. Alors que nous le sommes beaucoup moins à son endroit.